Pour sa cinquième édition et pendant plus de six heures de musique non stop, la soirée Marathon ! présente plus de quarante artistes sur scène, mêlant les esthétiques musicales, entre electro et musique minimaliste.
Pape de la musique électronique, un des fondateurs du mythique label Underground Resistance, Jeff Mills développe des techniques pointues et maîtrise à la perfection ses mixes. Ses performances et ses sets sont entrés dans la légende de la musique électronique.
Molécule s’est aventuré dans le Grand Nord et est revenu avec l’album concept "-22.7°C". Il aura fallu 3 jours à Romain Delahaye pour rejoindre Tiniteqilaaq, village inuit au Groenland. Dans ses valises, son electrokit de survie, un home-studio composé de claviers, synthétiseurs, boites à rythmes et surtout de micros dernier cri pour capter l’ambiance de son nouvel éco-système. Molécule a exploré la banquise et ses fjords à la recherche de sonorités, en plus de sensations radicales.
C'est un rêve depuis longtemps de présenter la pièce Music For 18 Musicians de Steve Reich à Marathon. Cette œuvre musicale, composée en 1975 pour un ensemble de dix-huit musiciens, est considérée comme l'une des pièces maîtresses du compositeur et une œuvre essentielle de la musique minimaliste. Avec marimbas, xylophones, pianos, chant et maracas, cette pièce - jouée en live à Marathon par l'Ensemble Links - a influencé un grand nombre d'artistes de musique électronique.
Egérie du label Cracki Records, Renart présente en live son dernier disque sorti en octobre 2017. Renart est un jeune producteur de la nouvelle scène techno française. Il impressionne avec des sets intenses aux textures travaillées et teintés de trance, mais aussi avec ses lives, comme pour Marathon. Inspiré de la techno antique, du Roman de Renart et de la musique traditionnelle aux sonorités parfois orientales, Renart raconte une histoire d'hypnose et de psyché, faite de répétitions lancinantes.
Deux Boules Vanille est un duo de batteries déclenchant des synthétiseurs analogiques et la furie tribale d’une noise synthético-brutale et barrée. Pas de boucles, pas de pré-réglages, tout est joué, tout est modulé sur le vif. Les constructions rythmiques dictent les mélodies ou en deviennent esclaves. En résulte une musique idiote et solitaire, dansante, qui s’écoute dans le pit, en discothèque ou au supermarché.
Dans le Foyer historique de la Gaîté Lyrique, le pianiste Nicolas Horvath interprète des pièces phares de compositeurs de musique minimaliste américaine :
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