Cette œuvre prend comme base un geste architectural primitif et universel : l’empilement de pierres. Cependant, en sélectionnant un silex et en le moulant pour le démultiplier et reconfigurer la forme d’un cairn, l’artiste a créé une entité qui n’appartient plus ni à la réalité, ni totalement à la fiction. Le monument ainsi réalisé produit un trouble, comme si les règles régissant les mondes numériques se glissaient dans le monde physique. Se dresse alors devant le visiteur un cairn de pierres copiées/collées et, cette fois, non par un clic droit.
http://alexander-duke.ek.la/
Incongru. Malicieux. Agréable. Ce parcours est comme un « retour vers le futur » : il mêle l’imaginaire à la technologie, et l’innovation au plaisir d’être ensemble.
CairnAlexander Duke – 2013
DeadwareJean-Benoit Lallemant – 2012
EBABYFOOT®Babyfoot augmenté - Tecbak – 2011
Internet m'a tuerInstallation télématique testimoniale - Graffiti Research Lab France – 2012
Faisant référence à la tristement célèbre affaire « Omar Raddad », l’œuvre « Internet m’a tuer » est pensée comme une célébration posthume et malicieuse de la fin du Minitel en France, puis de sa renaissance. Car même si l’évolution technologique a mis un terme à son utilisation telle qu’on l’a connue, elle a aussi permis, à travers le développement de l’électronique open source, la transformation et la réutilisation de matériel obsolète (electronic-waste ou e-waste) afin d’en détourner l’usage et d’en faire de nouveaux supports de création.
RIEN N'EST DECIDE D'AVANCEInstallation lumières, leds, lasers et programmation informatiqueAnnie Leuridan, Cyrille Henry et Antoine Villeret – 2013
Production Fabfest Paris 2013
Cette installation, créée in situ, invite les visiteurs à habiter de manière fugace un espace et à ressentir sa résonance propre. L’œuvre revendique le lieu comme une zone de transit, et propose aux visiteurs de le prendre comme tel. C’est une invitation à découvrir ce que les regards conjugués produisent d’imaginaire. Cette œuvre est faite de lumière, la matière que sculptent ses artistes ; de matière-lumière et de sa vibration, et surtout de ce qu’elle provoque dans la rencontre des corps – en transit : il s’agit ici de plonger dans le bleu de la nuit. Il s’agit de lumière flottante à la recherche de contour, de forme et de volume.
http://aleuridan.free.fr/spip/
http://www.chnry.net/ch/
http://antoine.villeret.free.fr/
S.H.I.V.A. Structure Hybride d’Informations de Vidéo AugmentéeFrance Télévisions, Leankr, Gaëlle Gabillet et Stéphane Villard – 2013Production France Télévisions, pour Fabfest Paris 2013
Telles des machines directement sorties du laboratoire des chercheurs, ces structures à mi-chemin entre mobilier et travaux de technologies prospectives mettent en scène les travaux de France Télévisions et de son partenaire Leankr sur l’extraction automatique de données numériques d’un programme de télévision. Placée au centre des connections et des flux d’informations ainsi rendus visibles, la télévision devient une source permanente et inépuisable de génération de données contextuelles distribuées en temps réel à son public.
THE KADEBorne d’arcadeKldk – 2013
The Kade est une borne d’arcade pour faire jouer à des jeux inédits, originaux. Conçue pour faire s’affronter ou coopérer deux humanoïdes, elle est munie de deux incroyables joysticks et de cinq boutons. Elle accompagne des balades bucoliques dans des plaines où s’affrontent d’étranges créatures sur plusieurs générations, dans les étendues désertes de l’ouest américain, ou entre les vers alambiqués de poèmes abscons. Bref, des trucs que l’on ne voit pas sur PS360.
WORK N°111 : GET US OUT OF HERE !Installation interactive monumentaleNøne Futbol Club – 2013Production Fabfest Paris 2013
Érigée à l’entrée de la Gaîté, cette œuvre est le portail qui ouvre sur le monde de Fabfest. Inspiré par l’imaginaire de la science-fiction, Work n°111 : Get us out of here ! joue avec la notion d’immersion. Cette construction interactive place le spectateur au cœur d’un dispositif lumineux, créant la sensation d’accélérer à la vitesse de la lumière. Il se retrouve alors projeté, en plein vent, dans un voyage fulgurant et décoiffant, littéralement. Emblème potache de Fabfest 2013, l’installation questionne avec humour le visiteur sur ce futur technologique que l’on attendait, et qui n’est jamais venu.