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Cinq garçons dans le vent qui nous propose une pop chaleureuse et aérienne idéale pour débuter le printemps !
We Are Match
Collectif.
Étymologie : du latin collectus, réuni, rassemblé.
Adjectif : qui réunit, qui rassemble, qui concerne plusieurs personnes.
Nom masculin : on appelle « collectif » un groupe de personnes qui poursuivent un objectif commun.
L’objectif commun, ici, est tout trouvé. C’est la musique, l’évasion, le voyage, l’amitié. Et c’est We Are Match, cinq garçons français, moyenne d’âge 25 ans, qui ont décidé de consacrer leur vie à la musique et à leur projet collectif.
Dans We Are Match, personne n’est cantonné à un seul et unique rôle. Aucun leader n’a été désigné. L’écriture est collégiale, l’enregistrement symbiotique, les concerts fusionnels. Les 5 membres du groupe trouvent tantôt leur inspiration dans des livres de Jorge Luis Borges ou dans des tableaux de Marc Chagall. Le fantastique croise l’émotion, et chaque morceau raconte sa propre histoire, met en scène son propre personnage.
Sans être bêtement joyeux, ils livrent leur propre lecture de ce que doit être la pop en 2015 : sincère, à la fois électronique et organique, nourrie d’une fièvre autodidacte. Sensible à l’expérimentation, We Are Match réussit à ramener le langage du progressif dans une pop ouverte, mélodique. Une pop qui a gardé son regard d’enfant.
+ adrien soleiman
Bleu. L’horizon chromatique y reflète les cieux. Une Cité d’embrun vairé d'azur à deux poissons d'argent nageant ensemble dans des eaux tumultueuses. Sur le littoral, solitaire, une demeure ouverte sur le fronton du monde. Une maison de vacances au sein de laquelle Adrien Soleiman prend le temps de s’isoler et de se raconter. Exhumer les souvenirs fanés ; les réminiscences écartés. Au zénith, la fille de la nuit étincelle, pour ne jamais les oublier. Au loin, des ritournelles guident les marins et leurs femmes impatientes. Dans la nuit claire, une Rue des étoiles les éclaire.
Tout en nuance monochrome, Adrien Soleiman nous livre un premier EP introspectif et nostalgique. Comme s’il suffisait de plonger dans son passé pour comprendre le sien. Et d’exploser les barrières, de manière naturelle. Sur l’autoradio de ses parents, filant sur l’autoroute, Alain Bashung, Daniel Balavoine, Michel Berger, Serge Gainsbourg ou encore Véronique Sanson discutent ensemble. Immanquablement imaginés en français, ses textes prennent une tonalité céleste grâce au concours de Richard Frances et Pierre Antoine.
Les inrocks
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