Le festival des lauréats - Jour 2 Sosh aime les inRocKs lab

Du 29 au 31 mai, le festival des lauréats « Sosh aime les inRocKs lab » présente les 15 meilleurs espoirs de la scène française 2014 en concert.
A l’issue de ce festival, seuls 5 finalistes accéderont à la grande soirée de clôture le samedi 27 septembre au Trianon (Paris). Pour en savoir plus, suivez les étapes de la 11e édition du concours sur lesinrockslab.com (lien externe). Cette année, le concours s’ouvre également à la création vidéo. Cinq vidéastes lauréats verront leurs œuvres projetées au deuxième étage, du 29 mai au 8 juin.

Et au plateau media :

14H14 - Speed dating pro avec la participation des partenaires IRMA, Fair, Zimbalam, KissKissBankBank. Pour poser toutes vos questions relatives à l’industrie du disque (artistes, métiers liés à la musique…).

15H15 - Émissions Lab TV retransmises en direct : interviews, les dessous du festival… pour être au cœur de l’événement.

16H16 - Chaises musicales KissKissBankBank

17H17 - Émissions de Radio Campus à suivre en direct : ‘Blind FM’ (le 29), ‘Starting Block” (le 30). Le 31, émission “Chicks” de Radio PiiAF à suivre également en direct.

Ces quatre Niçois n’en sont pas à leur coup d’essai : anciennement Little d Big B, ils reprennent du service avec Alpes, un projet musical oscillant entre un rock tendre et une pop meurtrie. La voix de Quentin n’est pas sans rappeler celle d’un certain Alex Turner. Le groupe gravit les sommets, toujours plus haut…

Facing The Crowd

Prêt pour un voyage onirique avec Boys in Lilies ? Ce quatuor filles/garçon c’est avant tout trois voix harmoniques, superposées sur une dream pop merveilleuse, parfois teintée d’électro. Proches de celles d’Au Revoir Simone, CocoRosie et Grimes, les mélodies du groupe tourangeau vous réchaufferont le coeur.

Raindrops

Influencée par le rock garage des années 90 et la cold-wave, la photographe Diane Sagnier a troqué ses plus beaux appareils contre quelques guitares crasseuses pour lancer son projet musical Camp Claude. Méfiez-vous des apparences : sous sa voix douce, se cache une vraie dure à cuire prête à rugir.

Trap

Évoquant tour à tour The xx, Bon Iver et Alt-J, le duo Holy Two ne tardera pas à vous transporter haut dans les airs avec sa pop aérienne, parsemée d’une électronique éclatante. La musique de ces Lyonnais est un éveil aux sens : entre nappes de synthétiseurs, riffs de guitares minimalistes et sublimes envolées électro-pop, Holy Two incarne une beauté pure.

La Tal

C’est à corps perdu que l’on se donne à l’écoute du rock désenchanté de Radio Elvis. Comparable judicieusement à Bashung, Dominique A et Noir Désir, le trio a entamé une belle traversée en français depuis la sortie de son premier EP en juillet dernier. Un voyage intérieur à plusieurs…

Goliath

Vincent Broquaire - Progress bar

Les courtes animations drôles et poétiques de Vincent Broquaire révèlent un monde où des mécanismes de poulies et de grues contrôlent les couchers de soleil, où nos nouvelles technologies s’immiscent jusqu’à l’absurde dans le réel. La vidéo Progressbar nous dévoile les dessous de l’attente sur internet.

Giulia Grossmann - Native American

Direction le Far West, ou plus précisément la forêt des Landes de Gascogne, où des passionnés reconstituent le quotidien des cowboys et des indiens. Entre mise en scène et pratique documentaire, Giulia Grossmann a suivi les protagonistes de ce jeu de rôles, dont un mystérieux indien « native » qui navigue entre représentation et authenticité.

Artiste protéiforme, Anne Horel a été biberonnée à la culture web. Greetings From Michigannehorel est une web série musicale tournée pendant l’été 2013 au cours d’un périple américain. L’épilogue nous plonge dans une exploration documentaire multi-formats de la ville sinistrée de Détroit où se superposent interviews, vidéos tournées au smartphone et déambulations dans Google Streetview. 

Attention, humour noir ! Damien Jibert raconte son quotidien d’étudiant à l’Ecole Média Art de Chalon-sur-Saône dans un journal caustique et grinçant en plusieurs chapitres. Inspiré d’esthétique 8-bit et de scènes mythiques du cinéma contemporain, il se livre à un grand déballage absurde et désespéré. Un Southpark existentialiste.

Les hommes s’apprêtent à fêter le passage à l’an 2000 sans savoir qu’il signera la fin du monde moderne ! Maxime Le Moing, étudiant à l’Ecole supérieure d’art de Metz, s’empare des codes du blockbuster en donnant le premier rôle d’une intrigue à suspens à un des éléments les plus incontournables du genre : la vue aérienne surplombant les gratte-ciels américains.