La douce folk polyphonique du songwriter Irlandais, et son nouvel album "Post Tropical".

“Early In The Morning”, premier album de James Vincent McMorrow paru en 2010, s’est classé numéro 1 des charts anglais, a été certifié disque de platine et nominé aux Choice Music Prize. Depuis sa sortie, James Vincent McMorrow a donné des concerts un peu partout (notamment au Royal Festival Hall), participé à Later… With Jools Holland, et décroché un tube en reprenant “Higher Love”, de Steve Winwood, sur un album caritatif. “Early In The Morning” était le disque formateur d’un singer-songwriter qui réalisait soudain que des gens s’intéressaient à sa musique. “Je suis très fier de cet album, mais mon ambition n’a jamais été d’être un type avec une guitare, déclare James Vincent McMorrow. A force de jouer ces chansons en concert le mieux possible, je suis devenu un musicien folk. Mais la texture de ce disque est complètement différente. Il ressemble davantage à ce que j’écoute.”

Fondamentalement différent de “Early In The Morning”, “Post Tropical” est une oeuvre stupéfiante. Elle est née dans une ferme, à un kilomètre de la frontière mexicaine. Cette collection de sonorités et d'idées a été créée dans des pièces que font vibrer les trains de fret lorsqu'ils passent à proximité, au point de déloger momentanément les oiseaux des combles.
Comme tous les projets novateurs, "Post Tropical" n'est pas facile à décrire. C'est un disque qui réclame de l'attention et de l'implication, qui séduit même par ces aspects cachés. Il rassemble des styles qui risquent de surprendre. “J’ai récemment retrouvé une cartouche Zip qui date d’avant mon premier album, sur laquelle j’avais réenregistré moi-même tout un album de N.E.R.D, hormis le chant, juste pour le plaisir, dit-il. Je tenais à ce que mon nouvel album ait le même feeling que ces disques de hip-hop.”

Ce bond en avant est flagrant dès le titre d’ouverture, “Cavalier”, slow jam qui évolue tranquillement à partir de claviers étouffés et de claquements de mains, et s’enrichit progressivement de cuivres, de batterie, et du falsetto caractéristique de James Vincent McMorrow. Tout au long de l’album, le musicien explore de nouvelles sonorités et textures : une boîte à rythmes sur l’obsédante “Red Dust”, un loop de piano sur “Look Out”, et l’effet cascade de douze mandolines sur “The Lakes”. C’est au style d’écriture parfois surréaliste de James Vincent McMorrow que “Post Tropical”, album qu’il a écrit, produit et sur lequel il joue pratiquement de tous les instruments, doit sa cohérence. 

Sortie en janvier 2014.

Broken Twin

La première partie sera assurée par la chanteuse danoise Broken Twin. Pour en savoir plus, écoutez :