De 19h à 5h, découvrez des installations vidéo et sonores, revivez le live de Para One & Tacteel, assistez à une performance live de curateurs qui commentent l'actualité en direct à travers les oeuvres d'art contemporain de leur choix...

Alberto García-Alix 

Alberto García-Alix, From where there is no return, 2008

Video. 
Utilisant la photographie comme journal intime, Alberto García-­‐Alix, considéré comme l'un des photographes les plus en vue sur la scène artistique espagnole, dévoile les visages et l’esprit du milieu underground qu’il fréquenta à Madrid, Paris et Pékin. Les nombreuses photographies qui composent cette vidéo ont été prises entre 1976 et 2008. Imprégnées des propres émotions du photographe, elles constituent une oeuvre narrative montrant les différentes étapes de la vie du photographe, loin des clichés de la marginalité. La vidéo permet également d’observer l’importante évolution de sa pratique artistique au travers des gros plans ne laissant aucune échappatoire possible, des portraits ou des paysages qui nous transportent dans des réalités parallèles.

Auditorium. Une séance par heure, de 19h à 5h. Certaines images peuvent heurter la sensibilité des visiteurs.

En savoir plus. Utilisant la photographie comme journal intime, Alberto García-Alix, considéré comme l'un des photographes les plus en vue sur la scène artistique espagnole, dévoile les visages et l’esprit du milieu underground qu’il fréquenta à Madrid, Paris et Pékin. Les nombreuses photographies qui composent cette vidéo ont été prises entre 1976 et 2008. Imprégnées des propres émotions du photographe, elles constituent une oeuvre narrative montrant les différentes étapes de la vie du photographe, loin des clichés de la marginalité. La vidéo permet également d’observer l’importante évolution de sa pratique artistique au travers des gros plans ne laissant aucune échappatoire possible, des portraits ou des paysages qui nous transportent dans des réalités parallèles.
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RAMradioartemobile

RAMradioartemobile, Q.i. Q.i., 2013
Installation sonore. 
RAMradioartemobile est la première radio en ligne entièrement consacrée à l’art contemporain. Depuis sa création au début des années 1990, à Rome, ses fondateurs, Mario Pieroni et Dora Stiefelmeier, en font une plate-forme d’expression majeure pour les artistes du monde entier. Très active sur la scène contemporaine, RAM live diffuse en continu un programme riche de créations, d’enregistrements et d'archives sonores. Fidèle à des artistes comme Michelangelo Pistoletto et Jannis Kounellis, Gerard Richter ou Giuseppe Penone, RAM collabore aussi avec les plus grandes manifestations d’art contemporain comme Contemporary Istanbul, Jerusalem Show, Artissima Turin, Biennales de Venise et de Moscou etc. En 2005, RAM crée le SoundArtMuseum qui a pour vocation de rassembler et conserver la totalité des créations sonores diffusées par la radio depuis plus de vingt ans. Les archives de ce musée sonore inédit sont accessibles en ligne ainsi que dans les espaces de RAM à Rome.

Petite Salle, de 19h à 5h.

En savoir plus.

Le SoundArtMuseum/RAMradioartemobile diffuse les sons créés par des artistes reproduisant des chants d’oiseaux : des mouettes de Brest aux corneilles d’Angleterre, des rossignols russes aux bilibirds australiens… Avec Baruchello, Davide Bertocchi & robonom, Arturas Bumsteinas, Francesco Cavaliere, Richard Crow, David Cunningham et Paola Pivi, Alvin Curran, José D’Apice, Jimmie Durham et Maria Thereza Alves, David Fenech, Jonathan Friggeri et Alexandre Jolly, Ricardo Giagni, Goodiepal, H.H. Lim, Fabrice Hyber, Koo Jeong-A, Thomas Koener, Donatella Landi, Filippo Leonardi, Ergo Phizmiz, Manfredu Schu, Leonid Tishkov, Cesare Viel, Stephen Vitiello.

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Santiago Serra

Santiago Sierra, Destroyed Word, 2010
Vidéo. 
Santiago Sierra, est un photographe et vidéaste espagnol, longtemps installé au Mexique, vivant et travaillant à Madrid. L’artiste a initié en 2010 cette oeuvre subversive intitulée Destroyed Word ("Mot détruit"), qu’il réalise en plusieurs étapes à travers le monde. Chacune d’entre elles consiste en la construction et la destruction immédiate et spectaculaire d’une lettre géante. Mises bout à bout, ces lettres forment le mot emblématique KAPITALISM. En contribution à l'oeuvre, les apprentis en bâtiment du CFA de Brétigny-­sur-­Orge ont construit puis détruit la lettre « A ». L'enjeu de ce projet artistique et critique est de représenter l'effacement progressif de la culture occidentale à travers la désagrégation d'un mot.

Mur de projection, de 19h à 5h.

En savoir plus. Santiago Sierra a vécu pendant quatorze années au Mexique depuis lequel il puise son inspiration contestataire axée sur la critique de la mondialisation, de l’exploitation de l’homme par l’homme, de l’inégalité des rapports Nord-Sud et de la corruption capitaliste.  Destroyed Word a été présenté dans le monde entier (Islande, Allemagne, Autriche, Nouvelle-Zélande, Hollande Suède, Inde, Papouasie-Nouvelle-Guinée ) et prochainement, au Festival de Melbourne qui clôturera le projet.  À Melbourne en Australie, la lettre « K » est détruite par le feu, à Tilbourg en Hollande la lettre « S » édifiée à partir d’aliments pour animaux disparaît dans les estomacs d’un troupeau de cochons, en Papouasie-Nouvelle Guinée, c’est à la Hache Wewak que le second « I » est mis à terre. Santiago Sierra problématise l’antiproduction qui, au coeur de la chaîne de production, devient une caractéristique de notre système capitaliste. Avec le commissariat de Pierre Bal-­Blanc, CAC Brétigny.
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Para One & Tacteel
(crédit photo : Akatre)

Para One & Tacteel, Live à la Gaîté Lyrique - 5 mars 2011 .

Rediffusion. En février 2011, les producteurs electro Para One et Tacteel entrent en résidence à la Gaîté Lyrique, qui n'a pas encore officiellement ouvert ses portes. Ils y écrivent et composent alors un live inédit, entièrement analogique, destiné à être joué le soir de l'inauguration officielle de la Gaîté. 
A cette occasion, ils demandent aux Akatre, de réfléchir à une mise en image originale de leur musique.
Les Akatre inventent alors un langage singulier pour exprimer plastiquement la création sonore de Para One & Tacteel, grâce à des tableaux colorés qu'ils créent puis filment de plusieurs points de vue différents. Leurs images sont projetées dans la grande salle, pendant le live, en synchronisation avec la musique. Para One et Tacteel ne rejoueront jamais ce live, qui n'aura existé que le temps de cette soirée mémorable. Ce n'est que deux ans plus tard qu'ils sortent leurs Œuvres Complètes sous forme de coffret vinyls+DVD et mettent enfin à disposition du public ce live inédit. (Coffret en vente sur www.paraoneandtacteel.com)

En grande salle, de 23h à 5h.

NPC

NPC Live

Performance. NonPrintingCharacter est une revue de micro-curation éditée sur Twitter qui répond aux tweets de grands médias par des œuvres d’art contemporain. Pensé en 2012 comme protocole d’exposition pour les réseaux sociaux, NPC introduit dans le flux incessant de l’information un moment de pause esthétique.

A l’occasion de la Nuit Blanche 2013, NPC propose une performance inédite à la Gaîté Lyrique. De 19 heures à 1 heure du matin, plusieurs curateurs sont invités à se saisir du protocole NPC pour illustrer l’actualité à travers les œuvres de leur choix. Une exposition indexée sur le contenu de Twitter se construit durant toute la soirée sous les yeux des visiteurs et internautes qui peuvent eux-mêmes y prendre part via le tag #NPClive.

Retransmise sur le site de la Gaîté, la performance est réalisée avec le soutien d’Ekimetrics. L’agence conseil en performance marketing et média, mécène actif dans l’art trans-média et post-industriel, développe pour l’occasion une interface d’exposition pour canaliser les flux Twitter.

La bande originale de la soirée est signée par Trax Magazine et Source de Calcium.

Au Plateau Media, de 19h à 1h.

      

Le premier étage reste ouvert jusqu'à 1h, et le foyer historique sera ouvert toute la nuit, de 19h à 5h.