Signe de temps plus que fragiles, la frite et sa baraque, que l’on vouait hier aux gémonies en réaction à un supposé « tuning culinaire » de la vente à emporter, voient aujourd’hui plusieurs musées leur être consacrées avec pour objectif le sentiment de l’identité retrouvée. À contre-courant, riche de toutes ses cultures, la frite est apatride et sans attache, tombant toujours du côté où elle penche…
« Puisque j’te l’dis / Que je t’invite / Viens goûte mes frites » chantait fort à propos Valérie Lemercier.
+ After show « la frite c’est la fête » pour le lancement de la série de conférences SuperTalk à la Gaîté Lyrique.
Luc-Jérôme Bailleul est responsable de projets à Paris Musées et occupe la fonction honorifique de Haut Commissaire aux Sauces, Condiments & Dégustations au sein de l’Internationale Phrituationniste.
Peut-on frire de tout ? Le défi culinaire et esthétique des baraques à frites
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