La principale radio indépendante d'Istanbul installe son plateau à la Gaîté lyrique pour Kolaj Istanbul.
Les Raki Hour, c'est un rendez-vous gratuit chaque jour de 17h à 23h autour d'un verre et d'une sélection de mezzés pour y vivre une expérience aux allures de chaos organisé où les esthétiques et les sonorités s'entremêlent.
17h00/19h00 - Enregistrement en public du magazine culturel Açik Dergi de Açik Radyo
18h00/19h00 - Introduction à la pop anatolienne par Murat Meriç
Les mains dans sa collection de disques, l’archéologue sonore Murat Meriç nous invite à un voyage dans le temps à la découverte de la pop anatolienne et du son psychédélique des années 70. Auteur d’un ouvrage historique de référence, Pop Dedik, il évoque, au travers d’une sélection de morceaux d’époque et de créations alternatives contemporaines, un temps où la pop anatolienne était « branchée ».
Murat Meriç propose par ailleurs un DJ set mercredi 14.
19h00/20h30 - Projection du documentaire d'Imre Azem, Ekümenopolis (2011)
A partir de 20h - entre/acte, une performance par les danseurs Filiz Sizanli et Mustafa Kaplan (Cie Taldans)
Filiz Sizanli et Mustafa Kaplan, deux représentants de la nouvelle scène chorégraphique d'Istanbul, réinterprètent les pièces phare de leur répertoire pour Kolaj Istanbul.
« Afin de partager au mieux leur travail de 14 années avec le public de la Gaité lyrique, le couple chorégraphique Filiz Sizanli et Mustafa Kaplan propose une promenade sensible et sensée à travers leur histoire. Ils invitent les spectateurs à déambuler à travers les étages du bâtiment, transformant celui-ci en réel « théâtre de la mémoire » où chaque point correspond à une période, une forme et une modalité de partage différente. De la reproduction physique d'un extrait de pièce à la micro conférence en passant par la diffusion purement sonore d'un travail passé, la compagnie Taldans offre un panel d'entrées sur un même travail, permettant ainsi d'en saisir au mieux toute la spécificité : oui un « même » (même histoire : 14 années de création commune, même ville : Istanbul, mêmes acteurs : Filiz et Mustafa) mais pour une infinité de possibles et de variables. Peut-être est-ce cela une histoire chorégraphique ? » Camille Louis, juillet 2011