Tokyo Panorama Mambo Boys
Entre électro-mambo, électro-punk et techno-pop une soirée sous le signe de l'éclectisme japonais.
Tokyo Panorama Mambo Boys – Electro-mambo, Tokyo
Vétérans outsiders de la scène electro, les TPMB distillent un mélange explosif de bonne humeur et de mambo ! Paradise Yamamoto, Gonzalez Suzuki et Comoesta Yaegashi (Dj du label Readymade) sont trois baroudeurs incorrigibles et hyperactifs. Formé en 1986, chacun des membres a su développé sa carrière personnelle en marge du groupe: animateur radio, producteur, Dj. Une petite info insolite, Paradise Zamamoto est le célèbre inventeur du Mambonsai, nouvelle culture pop qui consiste à décorer son bonsaï avec des figurines en plastique miniatures dans le but de recréer une tranche de vie tout en étant inspiré par la forme de ces arbres nains.
Doravideo – Performance batterie/vidéo, Yamaguchi
Doravideo c'est la rencontre entre un écran et un batteur. Yoshimitsu Ichiraku remixe des vidéos en direct à l’aide de capteurs installés sur sa batterie. Chaque coup de baguette déclenche, stoppe, accélère et bouscule des séquences qui se mélangent dans un déluge sonore et visuel à la limite de la bienséance sur fond rock sombre: Uma Thurman coupant des têtes, George Bush et Kim Jong Il galvanisant leurs troupes, le groupe Kiss jouant en live...
Craftwife – Performance techno-pop, Ogaki
Mot-valise né de la fusion entre “Kraftwerk” et “Housewife”, Craftwife est un collectif de femmes au foyer férues de technologies. C'est en 2008 que Takeko Akamatsu crée se groupe techno pop en mini jupe et chemise rouge qui fait référence à Kraftwek, le groupe allemand des années 70 qui a joué un rôle prépondérant pour le développement de la musique électronique. Le concept musical de Craftwife est de revisiter la techno-pop des années 70-80. Ces femmes utilisent leur iPhone pour contrôler à distance un ordinateur sur lequel tourne le programme de synthèse audio SuperCollider qu'elles ont elles-mêmes créé ainsi qu'un système vidéo.
de!nial – Electro-punk, Tokyo
Les de!nial (prononcer « daniel ») sont vêtus de collants, de vestes de survêtement et de masques en peluche. Si leur musique prend racine dans la violence du hard-core, c’est avec le groupe new-wave Plastics ou the Yellow Magic Orchestra qu’il faut chercher une filiation esthétique : le son cheap et le fluo des eighties. Les de!nial proposent efficacement de se déhancher sur un tempo survitaminé.